Le voyage touche à sa fin, les
billets d’avion pour rentrer à Paris sont réservés, il me reste un petit mois
pour découvrir cet immense pays qu’est l’Indonésie. Plus de 13 000 iles,
des hectares de jungle, des dizaines de volcans, des plages de rêve, des spots
de plongée superbes… il va falloir faire des choix !
Première destination : Java.
L’ile la plus peuplée d’Indonésie et la 5ème en superficie, connue
principalement pour ses nombreux de volcans dont 45 sont toujours actifs.
J’arrive en avion à Jakarta, la capitale, mais la ville n’a pas spécialement
d’intérêt donc je me contente d’y passer la nuit et embarque le lendemain matin
pour 8h de train en direction de Jogjakarta (Jogja), la capitale culturelle, à
l’Est de l’ile. Il faut croire que la saison des pluies n’est pas vraiment
terminée, un véritable déluge s’abat sur la région à 15h, avec une ponctualité
admirable qui permet tout de même de planifier des visites.
Faut pas traîner dehors après 15h…
Borobudur, ce temple
bouddhiste perdu au milieu d’une jungle magnifique a des origines mystérieuses
mais daterait du 9ème siècle selon les experts.
Aaaaah les touristes asiatiques :)
Nouveauté au rayon
fruit : le snake fruit
Temple hindou de
Prambanan. Les magnifiques bas-reliefs sculptés partout retracent la vie des
souverains de l’époque.
Il a pas l’air sympa
ce lion ?!
Ecole de Batik, une technique
de peinture sur tissu Indonésienne
Etant données les conditions
météo, je ne me sens pas trop d’aller explorer les volcans toute seule. En
plus, les transports publiques sont assez peu développés et il est quasiment
obligatoire de passer par des compagnies de bus privées pour se rendre au pied
des différents volcans. Chose hautement inhabituelle, je rejoins donc un tour
organisé de 3 jours pour gravir le Bromo et l’Ijen, 2 volcans toujours en
activité de Java Est. Ne me demandez pas pourquoi mais les tours organisés vous
emmènent tous voir les volcans à l’aube, du coup lever à 3h pour Bromo et à 1h
pour Ijen… Mais ça valait 1000 fois le coût !
Et en se rapprochant
du cratère, on a du mal à se croire sur Terre
De tout petits
chevaux emmènent les touristes flemmard jusqu’au cratère
Ijen est très différent de Bromo,
qui se contente de cracher de la vapeur d’eau. Ijen, lui, fabrique du souffre :
il sort de la montagne sous la forme d’un liquide en ébullition, créant au
passage des flammes bleues magnifiques, puis se refroidit, cristallise et
libère des vapeurs toxiques. Une armée de Javanais travaille jour et nuit pour
récolter et remonter le soufre cristallisé dans des conditions que nous,
touristes, avons du mal à supporter pendant le temps de la visite, malgré les
masques à gaz obligatoires. La plupart des travailleurs passent 3 semaines dans
le cratère, dormant et mangeant sur place, puis retournent une semaine dans
leur famille… Je jure de ne plus jamais me plaindre de mon travail.
Visite du cratère de
nuit avec lampe torche et masque à gaz
La lumière du jour
arrive, on découvre un lac.
Pas de baignade, c’est de l’acide sulfirique : pH autour de 0,2…
Pas de baignade, c’est de l’acide sulfirique : pH autour de 0,2…
Quand le vent tourne
et qu’on se retrouve dans le nuage de fumée, on ne voit plus rien, les yeux et
la gorge piquent horriblement (merci à Elisa pour la photo…)
Poids des paniers :
entre 60 et 80kg
Après 2h, on est contents
de sortir du cratère et de retrouver un air respirable
Et on redescend
tranquillement en suivant Souki, notre guide pour cette visite extraordinaire
Après toutes ces émotions (et ces
réveils avant l’aube), je quitte Java par la mer. Prochaine étape : Bali !
Encore une épopée magnifique! Et oui, il est mignon le lion :)) Vivement les news de Bali! M.
RépondreSupprimerles photos sont magnifiques.
RépondreSupprimerUn autre monde ces volcans. tu refais du scooter ? Bisou Choup